
La NASA veut construire un modèle de destroyer nucléaire dont la promesse est de réduire le temps de trajet, grâce à une technologie plus puissante que celle utilisée aujourd’hui pour les fusées.
Tout d’abord, la Lune. Et puis, mars. Si le programme Artemis cherche à renvoyer des humains vers notre propre satellite, il se prépare aussi à la luxure. Des missions humaines sur la planète rouge sont au programme de la NASA. Mais comment?
La propulsion nucléaire, contrairement à la propulsion chimique utilisée aujourd’hui pour les fusées, pourrait être une solution technologique intéressante pour les déplacements. Ayant étudié pendant de nombreuses décennies, il aura l’avantage d’apporter une grande vitesse pour ramasser les voitures. Cependant en 2019, le chef de la NASA a déclaré que cela pourrait être la clé de l’exploration spatiale, réduisant un voyage vers Mars à 3-4 mois au lieu de 5-8 mois avec les technologies actuelles.
Dans son programme 2023 rassemblant de nouvelles idées à développer, la NASA a choisi un projet de destroyer nucléaire. Cela réduira non seulement le voyage à 3-4 mois (environ une centaine de jours), mais à 45 jours, c’est très excitant.
Réduire le temps de déplacement réduit les risques
L’avantage de ce concept est d’être “bimodal”. Cela signifie qu’il combine deux méthodes d’interprétation destructive :
- NTP (Energie Nucléaire Thermique) : le gaz – hydrogène ou ammoniac – est chauffé à partir de la fission nucléaire, jusqu’à ce qu’il devienne un gaz ionisé, c’est-à-dire un plasma, qui, placé sur les turbines, provoque un mouvement de propulsion ;
- CIP (électrode de fermeture) : ici, le réacteur nucléaire fournit de l’électricité à effet Hall (un champ électrique qui ionise et accélère un gaz inerte (type xénon) jusqu’à ce qu’il soit poussé)

Les deux modèles ont leurs avantages et leurs inconvénients. L’avantage du système bimodal est de combiner ses atouts, a priori sans les défauts de chacun. Le projet retenu par la NASA ajoute un compresseur d’ondes de pression. Selon Ryan Gosse, responsable de ce concept, cela peut plus que doubler la puissance de suivi totale par rapport à ce que nous faisons aujourd’hui.
Et la durée du voyage n’est pas claire. Les missions humaines vers Mars seront risquées pour de nombreuses raisons. Parmi eux, le temps d’exposition aux radiations. La réduction du temps de déplacement signifie une réduction du temps de mission, ainsi que des risques associés.
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