
Navire humanitaire Ocean-Viking a atterri à Toulon le vendredi 11 novembre avec deux cent trente migrants secourus en Méditerranée. Il s’agit du premier débarquement d’un navire ambulance en France pour secourir des migrants en Méditerranée.
C’est’“une situation exceptionnelle qui ne doit pas se reproduire”a déclaré François Thomas, président de SOS Méditerranée. “Ce n’est pas normal de débarquer à une telle distance des sites de sauvetage. Nous sommes satisfaits de la décision de la France, mais (…) il y a eu une épreuve de trois semaines”il a ordonné.
L’arrivée du navire se déroule sur fond de très fortes tensions entre Paris et Rome. le jeudi, annonçant par la même occasion la bienvenue “à titre exceptionnel” JE’Ocean-VikingRevue par Gérald Darman “choix insondable” et vice versa “la loi internationale” En Italie, dirigée par un nouveau gouvernement d’extrême droite qui a refusé d’ouvrir ses ports à la navigation. Le ministre de l’Intérieur a également annoncé sa démission “effet immédiat” A propos de l’accueil prévu des trois mille cinq cents migrants séjournant actuellement en Italie.
La présidente italienne du Conseil, Giorgia Meloni, a réagi vendredi, condamnant la réaction de la France “agressif, incompréhensible et déraisonnable”. Cependant, il a insisté sur le fait qu’il voulait trouver “Solution européenne” à la question de l’immigration. “Il n’est pas sage de discuter avec la France, l’Espagne, la Grèce, Malte ou d’autres pays. Je veux trouver une solution commune”il a souligné.
Marine Le Pen a en revanche défendu le choix de Mje Meloni a assuré qu’il aurait pris la même décision dans son cas. “Les navires ramenant les migrants récupérés en mer en lieu sûr doivent les ramener à leur port de départ”a ajouté le président du groupe Rassemblement national (extrême droite) à l’Assemblée nationale.
Les migrants ont été placés dans une “zone d’attente”
L’Ocean-Viking arrivé au port de guerre vers 8h45. de quitter les migrants du pays, dont 57 enfants, qui seront placés immédiatement ” SALLE D’ATTENTE “, a déclaré M. Darmanin. Ces personnes seront déplacées dans une station balnéaire de la presqu’île de Giens à Hyères, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Toulon. “zone d’attente internationale” pendant vingt jours.
Ils “ne peuvent pas quitter le centre administratif où nous les plaçons et ne sont donc pas techniquement sur le sol français”dit le ministre.
L’état de santé de toutes ces personnes est surveillé et des contrôles de sécurité sont effectués par les services de renseignement avant qu’elles ne soient entendues par l’Office français de protection des réfugiés (Ofpra), qui accorde le statut de réfugié. L’Ofpra pourra mener jusqu’à quatre-vingt-dix entretiens par jour à partir de samedi. Deux tiers des personnes quittent la France parce qu’elles sont relocalisées dans neuf pays, a déclaré Darmanin, faisant référence à l’Allemagne, au Luxembourg, à la Bulgarie, à la Roumanie, à la Croatie, à la Lituanie, à Malte, au Portugal et à l’Irlande.
Près de 2 000 disparus en mer
SOS Méditerranée a déclaré avoir subi “soulagement teinté d’amertume”. “Les rescapés ont vécu un véritable calvaire”, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Sophie Beau, directrice de l’ONG. Quatre des deux cent trente-quatre migrants à bord du navire humanitaire ont dû être évacués jeudi vers la Corse, dont trois pour des raisons médicales.
Elle est “Les pays européens doivent mettre en place de toute urgence un mécanisme de distribution permanent”a de nouveau fait appel à Mje Belle, alors que l’Italie multiplie les déclarations anti-immigrés. “L’Europe doit continuer à augmenter la pression sur le gouvernement italien pour le forcer à respecter ses engagements”selon Delphine Rouilleault, qui dirige l’association française Terre d’Asile.
Depuis juin, le dispositif de transfert des demandeurs d’asile stipule qu’une dizaine d’Etats membres de l’Union européenne (UE), dont la France et l’Allemagne, accueillent volontairement huit mille migrants arrivés dans les pays méditerranéens (Italie, Chypre, Grèce, Espagne, Malte). Cependant, seuls une centaine de migrants ont été relocalisés grâce à ce mécanisme. Nombre insuffisant, juge l’Italie.
Depuis le début de l’année, mille huit cent quatre-vingt-onze migrants ont disparu en Méditerranée alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe, selon l’Organisation internationale pour les migrations.
La surveillance a été renforcée à la frontière entre la France et l’Italie “plus d’une douzaine” passages frontaliers, y compris en montagne, a également indiqué vendredi la police française. Environ cinq cents policiers et gendarmes supplémentaires sont mobilisés pour garantir “garantie [vingt-quatre heures sur vingt-quatre] »dit la police.