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“Un accusé est toujours présumé innocent, et donc, si cette position devait être atteinte, cela ne changerait en rien la façon dont je dois faire le travail que les Stéphanois m’ont confié aujourd’hui.», a-t-il déclaré en conseil municipal en réponse à une question de l’opposition.
“Si vous êtes accusé demain ou dans quelques mois, qu’allez-vous faire ?», lui a demandé Pierrick Courbon, chef de file de l’opposition municipale de gauche, l’accusant de «continuer à diriger la ville comme si de rien n’était” et “jouer la carte de la rupture“.
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“Ne vous fiez pas à ce que vous voyez ou entendez (…). Attendez de connaître toute l’histoire avant de porter un jugement.», a répliqué le maire, exclu des Républicains après que Mediapart a révélé le sextage visant son ancien premier vice-président centre Gilles Artigues.
A savoir, tel qu’inculpé par M. Artigues, qui a été placé en garde à vue mi-septembre, cité dans les enregistrements audio incriminés publiés par Mediapart, M. Perdriau a toujours clamé son innocence. Cependant, le scandale le pousse à licencier son directeur de cabinet puis à démissionner de ses fonctions de représentant de la ville et de la métropole de Saint-Étienne, tandis qu’un élu municipal nommément désigné, accusé d’avoir pris des photos dangereuses, démissionne.
Tensions avec Mediapart
Lundi, Perdriau a également dû justifier son action en justice pour empêcher Mediapart de publier de nouvelles révélations, ce que dit le site d’information “censure précédente» qu’il conteste en justice.
“Comment accepter d’associer Saint-Étienne à une telle disgrâce ?a demandé Olivier Longeon, président du groupe écologiste. Le maire a déclaré que “nouvelles accusations basées sur des conversations privées, un langage excessif, la haine“, basé sur “enregistrements illégauxson ancien premier adjoint.
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Il a reconnu les proposgrossier et injustifié, mais détenu dans l’environnement privé et restreint de mon bureau pendant un moment extrêmement tendu avec mon premier adjointdans cet enregistrement de novembre 2017.
“Ne t’associe pas aux charognards qui veulent me faire tomber“, il a commencé à faire référence à l’incident”dégoûtant et malsainselon lui, sa position dans son parti l’unit. “Je crois que tant que ces gens n’auront pas ma peau, ils continueront à me calomnier», a réclamé M. Perdriau, tandis qu’une centaine de manifestants qui s’étaient rassemblés devant la mairie à l’invitation de la gauche réclamaient sa démission.