

« Allez le blues, allez le blues ! » Autour du stade de football de Kauai, samedi 19 novembre, tous les villages de la communauté de Mamoudzou se dressent fièrement derrière leurs équipes. Elle fait face à M’Tsapéré, un village au sud de la capitale. Rythmes de mbiwis (claves traditionnels), tambours et chants, l’ambiance a beau être conviviale, elle est électrique tant les joueuses des deux équipes se déchirent les cuisses sur terre battue sèche et poussiéreuse. Une partie des jeunes supporters a profité de chaque occasion pour mobiliser les défenseurs mobiles venus à ce rendez-vous à haut risque.
Les militaires et les jeunes savent que la vraie bataille se joue ailleurs. À cinq kilomètres au sud, à la frontière des villages de M’Tsapéré et Doujani, une semaine plus tôt, un jeune de Kawéni avait été tué à M’Tsapéré, qui a été massacré mercredi par la mafia dojani dans le nord de Doujani. Un jeune étudiant de Kawani a été attaqué à coups de machette. dans un bus scolaire immobilisé par une pierre lancée par un groupe d’élèves “MJK”Comme ce village rival s’appelait Une attaque symbolique dans un climat de violence croissante au département des affaires étrangères.
La même semaine, au sud de Mamoudzou, un collégien s’est fait couper la main par un assaillant qui est monté dans un bus avec sa machette dans la rue alors que la bande ne s’est pas affrontée. La violence des automobilistes et des deux-roues est en hausse.Il y a deux ans, les pierres étaient le principal outil de la violence chez les jeunes. Mais désormais, l’usage des machettes semble être devenu la règle.
Ce samedi, alors que certains pensaient au foot à Kawéni, près de 200 jeunes du village faisaient usage d’armes tranchantes et de masques. Nous devons venger les morts et les blessés. parmi ce que les Mayotiens appellent “La course du retour”en petits groupes le long des rues ou des collines entourant la capitale Les combattants ont toutefois déjoué la surveillance policière, renforcée par les événements récents.
Des dizaines de maisons ont été détruites par le feu.
Une alliance s’est formée dans la situation avec le village de M’Tsapéré, lui aussi en guerre avec Doujani.Au matin, tout le monde s’est rassemblé en embuscade dans la campagne environnante. Lorsque la première attaque a commencé, le groupe de Doujani avait attendu ce moment pour répondre avec force. lorsqu’un groupe s’enfuit Un autre groupe a mis le feu pour les suivre.
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