
L’inflation a augmenté ces derniers mois : augmentation constante du coût de l’énergie, des prix à la consommation… Pour y faire face, il existe des mécanismes permettant d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés sans perdre le contrôle des salaires.
Depuis des mois, syndicats et dirigeants tentent de freiner l’impactinflation sur les employés. Sujets brûlants puisque l’inflation pourrait encore remonter début 2023 : hausses prévues des tarifs réglementés du gaz et de l’électricité, fin des rabais sur les carburants, non retour à la normale avant 2025, selon certains économistes…
Manque de visibilité, surtout pour les petites entreprises, pas de possibilité d’augmenter les salaires de manière durable.
Du côté législatif, un débat Réduction du soutien aux employésqui pourrait faciliter ces augmentations salariales, n’est pas vraiment à l’ordre du jour.
Dans ces conditions, quels outils pour les entreprises qui veulent augmenter le pouvoir d’achat de leurs salariés sans perdre le contrôle des salaires ?
1. Incitatif
L’intéressement est un plan d’épargne salariale qui peut être mis en place dans toutes les entreprises, Aucune main d’oeuvre nécessairepar accord entre l’entreprise et les salariés ou leurs représentants ou par décision unilatérale de l’employeur.
Contrairement à la participation aux bénéfices, dont la formule de calcul est fixée par la loi, les entreprises disposent d’une plus grande latitude dans la détermination de la formule de calcul pour initier les versements de la participation aux bénéfices. Par conséquent, il peut être lié aux résultats de l’entreprise ainsi qu’aux normes de performance.
Dans le contexte actuel, la mise en place de l’intéressement présente plusieurs avantages : le montant payé Les employés bénéficient d’un plan impôt Et social Bénéficiaire (pas de cotisation sociale – que ce soit de la part du salarié ou de l’employé – à l’exception de la CSG CRDS et de l’exonération totale ou partielle de l’impôt sur le revenu (selon le plafond) s’ils sont investis dans le plan d’épargne salariale ; dans les accords a Il y a une durée déterminée (maximum 3 ans), ce qui permet facilement aux managers et aux partenaires sociaux de réviser leurs mandats.
C’est aussi un excellent outil pour motiver les employés Contribuer à l’atteinte des objectifs fixés par l’entreprise.
Cependant, un inconvénient : La prime n’est versée qu’une fois par ancela ne résout pas les difficultés auxquelles les personnes à faible revenu peuvent être confrontées au quotidien face à la hausse du coût de la vie.
Il est donc important de le combiner avec d’autres outils.
2. Types de dispositifs auxiliaires et avantages
Il existe divers mécanismes auxquels les entreprises ne pensent pas nécessairement au premier coup d’œil.
A chacun de faire son choix, en fonction des besoins de ses équipes et de la taille de son entreprise :
- Aide aux frais de transport Au travers d’un forfait mobilité durable : ce dispositif consiste en la prise en charge par les salariés de tout ou partie des frais de transport personnel entre le domicile et le travail (frais de carburant, frais d’approvisionnement des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène) jusqu’à 800 € par an. Ce forfait est exonéré d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales dans la limite de 700 €, voire jusqu’à 800 € lorsque le salarié cumule un forfait dynamique durable et un abonnement aux transports en commun.
- Même en ce qui concerne les frais de transport, il est également possible de choisir de le mettre en œuvre Prime de transportc’est-à-dire le paiement par l’employeur Le coût du carburant et Dla nourriture Des véhicules électriques et hybrides sont loués par les salariés pour les trajets entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail. Cette prime bénéficie de cotisations dans la limite annuelle de 400 € par salarié pour les frais de carburant et de 700 € pour les frais de restauration dans la limite annuelle de 700 € en 2023. De plus, cet avantage est cumulable avec le remboursement des abonnements aux transports en commun, une indemnité kilométrique forfaitaire et un forfait mobilité durable.
- Avec de l’aide factures médicales En augmentant la cotisation patronale à la mutuelle et à la prévoyance : La loi oblige l’employeur à au moins 50% du financement du pays à sa charge. En augmentant cette part, c’est la majeure partie qui n’est plus payée par le salarié, sans que ce surcoût soit interdit (la cotisation est partiellement exonérée de cotisations sociales).
Aider aux frais de garde en finançant des berceaux en crèches : Les budgets de garde d’enfants deviennent de plus en plus chers. Permettre aux salariés de profiter des crèches d’entreprise, en apportant un soutien financier, réduira en partie cette lourde charge sur le budget familial. C’est plus un gagnant-gagnant pour l’entreprise : Motivation accrue Améliorer les employés production et certaines performancela réponse définitiveabsence. Côté prix, J Frais de crèche L’entreprise est subventionnée par l’Etat – l’entreprise bénéficie d’un crédit d’impôt famille égal à 50% des charges engagées.
Enfin, dans le cadre de son pouvoir discrétionnaire, l’employeur peut toujours accorder Prime extraordinairequi récompensera les salariés pour leur participation au cours de l’année, répondra au problème récurrent du pouvoir d’achat.